Suis-je la meilleure version de moi-même ?
« Il y a sûrement quelqu’un de mieux qualifié que moi pour cette tâche ». « S’ils ont réussi c’est parce qu’ils ont eu de la chance. » « Je ne suis sûrement pas fait pour ça de toute façon ». « Je n’ai pas le temps. » « Si je n’y arrive pas, ce n’est pas de ma faute. » « Je n’ai pas envie, je le ferai demain. ». Ce sont exactement ce type de phrases qui témoignent de l’état d’esprit désolant dans lequel se trouve certaines personnes, probablement vous qui lisez cet écrit. Il est grand temps de mettre un terme à tout cela.
Dans ce monde, il ne peut pas y avoir que des leaders. C’est un fait, une réalité à laquelle chacun d’entre nous est libre d’imposer son choix.
En effet, il faut de tout pour faire un monde et c’est à nous qu’il revient de savoir quelle place nous voudrions y occuper.
Cela étant établit, il est concevable qu’une personne puisse ne pas avoir de grandes ambitions pour elle-même, qu’elle souhaite vivre sa vie simplement sans forcément accomplir de grandes choses (pour elle-même ou pour sa communauté). Il est vrai que les vertus de la vie simple ont également leurs propres charmes. Si c’est votre cas, alors cet article n’est pas pour vous. Cet article est destiné aux personnes qui souhaitent se surpasser, aux personnes qui souhaitent accéder à la meilleure version d’eux-mêmes.
Tout d’abord, que veux dire être la meilleure version de soi-même ?
Être la meilleure version de soi-même n’est pas synonyme d’atteinte de perfection. Cela veut tout simplement dire savoir exploiter tout son potentiel, et ce, en coordination avec sa propre personnalité ainsi que ses qualités et défauts.
L’être humain est un être infiniment intéressant et sa psyché l’est encore plus. Je crois fermement qu’une personne peut facilement se donner, s’attribuer, des capacités qu’elle ne possède pas ou pense ne pas posséder, si seulement elle arrivait à faire abstraction des barrières mentales qu’elle s’inflige tout au long de sa vie.
Il est nécessaire que l’être humain supprime les limites qu’il s’impose pour pouvoir s’élever à la meilleure version de lui-même. Pour ce faire, j’estime important de se poser à soi-même ces trois questions :
Qui suis-je ?
Quels côtés de ma personnalité ne me satisfait pas ?
Quelle place voudrais-je occuper dans mon environnement (professionnel, cercle amical) ?
Une fois les bonnes réponses formulées, l’on peut enfin commencer le processus « d’amélioration de soi ». Ce processus peut être propre et exclusif à tout un chacun, néanmoins il doit comporter un élément clé : la sortie de sa zone de confort.
En effet, rester confiné dans sa bulle de confort est le pire poison que l’on se peut faire à soi-même. Il n’y a pas de moyen plus efficace de se vouer à une existence limitée que d’y rester enfermé. Le plus malheureux dans tout cela ? La plupart des gens se contentent de ne jamais faire d’efforts, de ne jamais explorer ce qui leur est étranger, de ne jamais s’aventurer dans ce qui leur font peur. La plupart des gens se contentent tout simplement de ne jamais d’efforts sur soi. Ces personnes-là ont torts. Ils n’exploitent pas leur potentiel et n’ont aucune idée des choses qu’ils pourraient accomplir s’ils parvenaient à sortir de leur zone de confort.
Il faut oser se confronter au malaise, à l’inconnu ; c’est là où toute la magie de la vie se crée. Mais pour ce faire, il est indispensable d’arrêter de se trouver des excuses ; ce n’est ni la faute au gouvernement, ni au voisin, ni à votre collègue. C’est la vôtre. Et le moment où vous l’aurez réalisé, où vous assumerez, alors vous aurez votre première prise de conscience importante. Parce qu’il est facile de justifier ses échecs en accusant d’autres personnes. Il l’est moins lorsque l’on porte pleinement la responsabilité de nos défaites.
Il faut oser prendre des risques. Personne n’a jamais changé le monde où réussit sa vie en faisant les choix les plus rassurants, les plus sûrs, qui sont d’ailleurs bien souvent les moins excitants. Et si vous échouez ? Alors tant mieux ! Vous apprendrez avec le temps que le prix de chaque erreur que vous faite équivaut à un enseignement, qui, progressivement vous permettra d’accéder à cette chose qui n’a pas de prix : la sagesse.
Il n’en est pas moins indispensable de briser les barrières que l’on se fixe. Rien ne conditionne vos faiblesses à votre personnalité. Par exemple, il n’y a aucune loi de physique, aucune loi scientifique qui justifie que vous serez timide toute votre vie et que vous ne pourrez rien y faire. Tout ceci est dans votre tête et tout ce que vous pensez sa voir de vous, n’est pas immuable. Alors en effet, rien ne vous conditionne à vos faiblesses, rien à par vous. Vous êtes le seul maître de vous-même. Et si vous voulez enfin améliorer les choses, devenir la personne que vous avez toujours voulu devenir, il faut, encore et toujours, sortir de sa zone de confort.
Vous avez peu d’amis ? Commencez par osez aborder les autres en premiers, à rejoindre des clubs, des associations…
Vous n’êtes pas satisfait de votre niveau intellectuel ? Cultivez-vous ! Lisez, soyez curieux, côtoyez les bonnes personnes.
Vous vous sentez piégés dans le rythme effréné de la vie en ville ? Voyagez ! Osez dire non à un système qui vous afflige et qui profites de vous. Ayez le courage de trouver votre propre voie, votre propre bonheur. Ayez le courage de penser que vous n’avez pas de rêves, seulement des objectifs.
Tout est une question de courage.
Et à chaque seconde, chaque minute qui passe vous êtes à deux doigts de réussir votre vie.
A tout problème il y a une solution que vous seul pourrez trouver, que seule votre force, votre motivation à bien faire, pourrait résoudre.
Vous SEUL avez le pouvoir de changer votre vie, il ne sert à rien d’attendre la personne qui le fera.
Vous SEUL être le garant de votre prise de conscience.
Vous SEUL pouvez croire en votre potentiel. Tant que vous croyez en vous-mêmes, en votre capacité d’accomplir de grandes choses, alors vous serez capables de réussir.
C’est à VOUS de savoir si vous voulez vraiment changer votre vie en changeant de manière de penser et d’agir.
Laissez-moi vous proposer une résolution. J’ai entendu dire qu’il fallait 21 jours pour créer une habitude. Pourquoi pas ne pas prendre l’habitude d’accomplir une action en dehors de sa zone de confort quotidiennement ?
Alors, par quelle habitude allez-vous commencer demain ?
Wiame BOUCHEQIF – Terminale ES 1