Qu’est-ce qui fait l’excellence de l’enseignement français au Maroc ?

Sur Luxe radio, Monsieur Olivier GAUTIER, Proviseur du Lycée français Léon l’Africain montre sur quoi repose l’excellence de l’école française au Maroc : «Éducation à la française au Maroc : choix de l’excellence ou choix par défaut?» 
https://open.luxeradio.ma/show/track/18a9042b3fc5b02fe3d57fea87d6992f

Dans une émission tendancieuse et polémique sur laquelle planait le risque de la confusion, de l’amalgame et des jugements hâtifs, Monsieur Olivier GAUTIER, le proviseur du lycée français Léon l’Africain, a préféré recadrer le débat en jetant la lumière sur la situation particulière de l’école française « marocaine ».

En effet, Monsieur olivier GAUTIER a souligné la nécessité de distinguer l’école française métropolitaine, affectée par les dommages collatéraux de l’enseignement de masse, de l’école française « marocaine » qui a délibérément choisi la stratégie de la personnalisation des parcours. Cette école, a tenu à rappeler, Monsieur olivier GAUTIER, a  aussi un public qualitatif différent auquel elle propose une pédagogie axée sur la proximité et la disponibilité dans le cadre de classes réduites jouissant d’un très haut taux d’encadrement. Les autres invités de l’émission ont étayé ces propos par des données statistiques très parlantes. Nous découvrons ainsi par exemple que l’élève  d’un lycée de l’Hexagone a 30% de chance d’avoir au baccalauréat une mention bien ou très bien, ce pourcentage monte à 40% pour l’élève inscrit dans un établissement à l’étranger et grimpe à 50% quand il s’agit des élèves qui ont le privilège d’être scolarisés dans un lycée français au Maroc. Disons les choses différemment : dans un lycée français marocain, un élève sur deux obtient son baccalauréat aven une mention bien ou très bien. C’est quand même impressionnant et cela suffit pour répondre amplement et avec une grande certitude à la question : est-ce que l’école française produit de l’excellence au Maroc ? Oui, elle en produit, massivement  et qualitativement et ce sans l’ombre d’un doute !