Le LFLA à l’honneur : distinction à l’international
« L’homme est la source qu’il cherche », Stéphane Mallarmé.
Dans la volonté d’écrire, il y a ce je ne sais quoi qui désire capter ce que Mallarmé nommait « la pensée où les mots doivent dormir encore, afin d’éclore nouveaux et purs. ». Cet élan de captation du verbe poétique habite les élèves du Lycée français Léon l’Africain. Il fait signe vers leur envie de se penser et penser le monde en imprimant à la langue française une sensibilité autre nourrie par les vents du sud et traversée par le sentiment cosmique que leur donne leur culture enracinée dans le sol de l’Afrique et ouverte sur l’Orient, la Méditerranée et l’Europe. C’est cela qu’ils mettent sur le papier et c’est par cette richesse qu’ils réactivent la langue française et lui donnent accès à l’universel. Ce geste, ils le font talentueusement comme l’attestent les multiples distinctions qui récompensent régulièrement leur belle plume :
- Distinction au concours le Plumier d’Or : Après Malak CHAKIR NACIRI, lauréate du concours 2017 et Amine ABDELOUAR prix de félicitations, Lina BENSLIMANE ANDALOUSSI, élève de 4ème 7, a reçu le prix d’encouragements du jury de ce concours international pour son édition 2018.
- Distinction à la 34ème édition du Prix du Jeune Ecrivain : Sur 800 manuscrits dont 362 textes envoyés par des candidats non français issus de 47 nationalités différentes, le texte de Rania JAMALY intitulé « O Poeta » a été retenu pour concourir à la finale parmi 40 autres contributions.
Ces élèves portent en leur cœur une flamme qui les pousse à vouloir les sommets et à ne se contenter que du meilleur. Collégiens et lycéens, ils n’ont qu’une devise : « toujours plus haut, toujours plus fort ». Rien d’étonnant, en somme, à ce qu’en mai 2018, 3 bacheliers du LFLA soient élus boursiers du gouvernement français pour leur mérite et leur excellence. Le LFLA est ainsi le 2e lycée français au Maroc en nombre de candidats récompensés par cette grande et précieuse distinction baptisée la bourse d’Excellence-Major que l’Etat français accorde, via l’AEFE, pour faire profiter de brillants bacheliers des privilèges associés au statut de « boursier du gouvernement français ».